• On measuring inequalities in health Policy and Practice

    Wolfson, Michael; Rowe, Geoff

    Resumo em Francês:

    Dans une récente série d’articles, Murray et al. ont présenté un certain nombre d’idées importantes concernant la mesure des inégalités de santé. Nous partageons ici leur point de vue sur nombre de questions, mais nous attirons l’attention, en illustrant notre démonstration par un exemple numérique, sur les défauts d’un des aspects majeurs de leur approche - la mesure des inégalités sur la base de données géographiquement limitées. Nous décrivons une autre approche qui fait appel à des données longitudinales et qui permet de conserver, tout en les améliorant, les aspects les plus séduisants de leur proposition, à savoir l’intégration sur la vie entière et la prise en compte aussi bien des issues non fatales que des données usuelles sur les profils de mortalité.

    Resumo em Espanhol:

    En una serie de artículos recientes, Murray et al. exponen diversas ideas importantes respecto a la medición de las desigualdades en salud. En este artículo se coincide con muchos de sus razonamientos, pero se señala a la atención un aspecto fundamental de su método - la medición de las desigualdades a partir de datos de áreas pequeñas - que presenta fallos. Se da un ejemplo numérico para ilustrar el problema. También se esboza un método alternativo basado en datos longitudinales, con el que se mantienen y potencian los aspectos más convenientes de su propuesta. Entre ellos figuran la perspectiva del ciclo vital y la consideración de los problemas de salud no mortales, así como de la información habitual sobre las pautas de mortalidad.

    Resumo em Inglês:

    ABSTRACT: In a recent series of papers, Murray et al. have put forward a number of important ideas regarding the measurement of inequalities in health. In this paper we agree with some of these ideas but draw attention to one key aspect of their approach - measuring inequalities on the basis of small area data - which is flawed. A numerical example is presented to illustrate the problem. An alternative approach drawing on longitudinal data is outlined, which preserves and enhances the most desirable aspects of their proposal. These include the use of a life course perspective, and the consideration of non-fatal health outcomes as well as the more usual information on mortality patterns.
  • Maternal mortality at the end of a decade: signs of progress? Policy and Practice

    AbouZahr, Carla; Wardlaw, Tessa

    Resumo em Francês:

    La mortalité maternelle est une mesure importante de la santé des femmes et donne une indication de la performance des systèmes de santé. Plusieurs conférences internationales, dont le Sommet du Millénaire en 2000, ont inscrit à leur ordre du jour l’objectif de la réduction de la mortalité maternelle. Cependant, la surveillance des progrès réalisés s’avère problématique car la mortalité maternelle est difficile à mesurer, notamment dans les pays en développement où les systèmes d’information sanitaire et d’enregistrement des données démographiques sont insuffisants. C’est pourquoi l’on s’est intéressé à l’utilisation d’indicateurs de remplacement. L’article examine les tendances récentes de deux indicateurs associés à la mortalité maternelle, le pourcentage d’accouchements réalisés par un agent de santé qualifié et la proportion d’accouchements par césarienne. A l’échelle mondiale, on note une augmentation modeste de la proportion d’accouchements réalisés par un personnel qualifié, avec une augmentation annuelle moyenne de 1,7% pendant la période 1989-1999. Les progrès les plus importants ont été observés en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, avec une augmentation annuelle de plus de 2%. En Afrique subsaharienne, par contre, la couverture n’a guère évolué. En général, la proportion d’accouchements par césarienne est restée stable au cours des années 90. Les pays dans lesquels les taux de césariennes étaient les plus faibles - et où les besoins étaient les plus grands - sont ceux où la situation a le moins changé. Cette analyse nous amène à conclure que si les tendances de la mortalité maternelle autorisent un certain optimisme dans certaines parties de l’Afrique du Nord, de l’Amérique latine, de l’Asie et du Moyen-Orient, la situation en Afrique subsaharienne reste préoccupante.

    Resumo em Espanhol:

    La mortalidad materna es un indicador de la salud de la mujer y una variable indicativa del desempeño de los sistemas de atención de salud. Varias conferencias internacionales, la más reciente de las cuales es la Cumbre del Milenio celebrada en 2000, han incluido entre sus objetivos la reducción de la mortalidad materna. Sin embargo, el seguimiento de los progresos hacia esa meta ha sido problemático, pues la mortalidad materna es difícil de medir, especialmente en los países en desarrollo, caracterizados por la precariedad de sus sistemas de información sanitaria y de registro civil. Esto ha despertado el interés por el uso de indicadores alternativos para vigilar los progresos. En este artículo se examinan las tendencias recientes en lo que atañe a dos indicadores asociados a la mortalidad materna: el porcentaje de partos atendidos por un agente de salud debidamente capacitado para ello, y las tasas de parto por cesárea. A nivel mundial se ha registrado una leve mejora de la cobertura de atención cualificada al parto, con un aumento promedio del 1,7% anual durante el periodo 1989-1999. Los progresos han sido mayores en Asia, Oriente Medio y África septentrional, con aumentos anuales de más del 2%. En el África subsahariana, en cambio, la cobertura se ha estancado. En general, las tasas de parto por cesárea se mantuvieron estables durante los años noventa. Los países con las tasas más bajas de parto por cesárea - y con las mayores necesidades - fueron los que registraron la menor variación. Este análisis nos lleva a concluir que, aunque quizá hay motivos para ser optimistas respecto a las tendencias de la mortalidad materna en zonas del norte de África y en América Latina, Asia y Oriente Medio, la situación en el África subsahariana sigue siendo preocupante.

    Resumo em Inglês:

    ABSTRACT: Maternal mortality is an important measure of women’s health and indicative of the performance of health care systems. Several international conferences, most recently the Millennium Summit in 2000, have included the goal of reducing maternal mortality. However, monitoring progress towards the goal has proved to be problematic because maternal mortality is difficult to measure, especially in developing countries with weak health information and vital registration systems. This has led to interest in using alternative indicators for monitoring progress. This article examines recent trends in two indicators associated with maternal mortality: the percentage of births assisted by a skilled health care worker and rates of caesarean delivery. Globally, modest improvements in coverage of skilled care at delivery have occurred, with an average annual increase of 1.7% over the period 1989-99. Progress has been greatest in Asia, the Middle East and North Africa, with annual increases of over 2%. In sub-Saharan Africa, on the other hand, coverage has stagnated. In general, caesarean delivery rates were stable over the 1990s. Countries where rates of caesarean deliveries were the lowest - and where the needs were greatest - showed the least change. This analysis leads us to conclude that whereas there may be grounds for optimism regarding trends in maternal mortality in parts of North Africa, Latin America, Asia, and the Middle East, the situation in sub-Saharan Africa remains disquieting.
  • Targeted interventions required against genital ulcers in African countries worst affected by HIV infection Policy and Practice

    O’Farrell, Nigel

    Resumo em Francês:

    On ne sait pas exactement pourquoi la gravité de l’épidémie d’infections par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est si variable d’un pays d’Afrique à l’autre. La prévalence de l’infection à VIH atteint des valeurs élevées dans de nombreuses régions d’Afrique australe alors qu’elle est plus faible dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest. On sait que les infections sexuellement transmissibles (IST), et en particulier les ulcérations génitales, facilitent la transmission hétérosexuelle du VIH, mais on ne dispose que de peu de données comparatives sur les IST dans les pays d’Afrique les plus gravement touchés par l’infection à VIH. Une recherche sur MEDLINE (1966-août 2000) avec les mots-clés « sexually transmitted diseases », « genital ulcers » et « Africa » a été effectuée afin de déterminer quels peuvent être les facteurs en rapport avec la propagation de l’infection à VIH dans les pays où la prévalence du virus est maximale. Dans les pays les plus gravement touchés par l’infection à VIH, la proportion de personnes atteintes d’IST avec ulcérations génitales se situe entre 45 et 68% chez les hommes et entre 13 et 68% chez les femmes. Ces proportions sont beaucoup plus faibles dans les pays d’Afrique de l’Ouest que dans ceux d’Afrique australe. Les pays d’Afrique les plus gravement touchés devront adopter une approche plus spécialisée de la lutte contre les IST, particulièrement ciblée sur l’incidence élevée des ulcérations génitales. Au niveau local, les comités techniques chargés de la lutte contre les IST devront établir pour le pays des directives tenant compte de la prévalence des diverses causes d’ulcérations génitales. Dans ces pays, les programmes nationaux de lutte contre le SIDA et les organismes donateurs devront axer une partie de leurs activités sur la réduction de l’incidence des ulcérations génitales.

    Resumo em Espanhol:

    Sigue sin entenderse por qué la gravedad de la epidemia del virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) varía tanto entre los países de África. La prevalencia de la infección por el VIH ha alcanzado valores altos en muchas partes de África austral, pero en la mayoría de los países de África occidental los niveles son mucho más bajos. Aunque existen pruebas convincentes de que las infecciones de transmisión sexual (ITS), en particular las úlceras genitales, facilitan la transmisión heterosexual del VIH, se dispone de pocos datos comparativos sobre las ITS en los países africanos más afectados por el VIH. Con el fin de identificar posibles factores relacionados con la propagación de la infección por el VIH en los países de mayor prevalencia del virus, se realizó en MEDLINE una búsqueda para el periodo de 1966 a agosto de 2000, utilizando las expresiones «sexually transmitted diseases», «genital ulcers» y «Africa». En los países más afectados por el VIH, las proporciones de hombres y mujeres con ITS que presentaban úlceras genitales eran, respectivamente, del 45%-68% y del 13%-68%. Las proporciones eran mucho más bajas en los países de África occidental que en los de África austral. Los países africanos más afectados por el VIH deberían procurar controlar las ITS con criterios más especializados, y combatir específicamente la alta incidencia de ulceración genital. A nivel local, se debería encomendar a comités técnicos en ITS la elaboración de directrices específicas de país que tengan en cuenta la prevalencia de las diversas causas de ulceración genital. En esos países, los programas nacionales de lucha contra el SIDA y los organismos donantes deberían perseguir con medidas específicas la reducción de la incidencia de úlceras genitales.

    Resumo em Inglês:

    ABSTRACT: It remains unclear why there is such marked variation in the severity of the human immunodeficiency virus (HIV) epidemic between African countries. The prevalence of HIV infection has reached high levels in many parts of southern Africa but in most countries of West Africa the levels are much lower. Although there is good evidence that sexually transmitted infections (STIs) and genital ulcers in particular facilitate heterosexual transmission of HIV, there is little comparative STI data from the African countries worst affected by HIV infection. A MEDLINE search covering the period 1966 to August 2000 using the keywords ‘‘sexually transmitted diseases’’, ‘‘genital ulcers’’ and ‘‘Africa’’ was performed to identify factors that might be relevant to the spread of HIV infection in countries with the highest prevalences of the virus. In the countries worst affected by HIV infection, the proportions of men and women with STI who had genital ulcers lay in the ranges 45-68% and 13-68%, respectively. The proportions were much lower in countries of West Africa than in those of southern Africa. The African countries worst affected by HIV infection should adopt a more specialized approach to STI control than hitherto and specifically target the high incidence of genital ulceration. Locally, technical STI committees should draw up country-specific guidelines taking into account the prevalence of the various causes of genital ulceration. In these countries, national AIDS control programmes and donor agencies should develop a specific focus for decreasing the incidence of genital ulcer disease.
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